Les conseils pour bien choisir votre micro

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Quand on parle de microphone, on fait souvent référence à la musique et au chant. Son acquisition est d’ailleurs une étape importante pour un musicien. Cet accessoire l’accompagne tout au long d’un concert ou lors d’un enregistrement dans un studio. À part cela, c’est aussi un instrument à la base de toutes les télécommunications modernes. Cependant, choisir un micro n’est pas une chose facile. Il existe plusieurs modèles proposant différentes caractéristiques. Découvrez quelques conseils indispensables pour choisir celui qui répond à vos besoins.

 

Faut-il choisir un micro filaire ou sans fil ?

 

Cette question est essentielle en matière de mobilité et de sécurité. La présence de câble peut vous gêner, par exemple, lors d’un concert, car le fil peut ne pas être assez long pour vous permettre de vous déplacer sur scène. Cela réduira par conséquent votre mobilité. Par contre, un micro sans fil donne plus de liberté sur scène ainsi que la possibilité d’interagir de façon exceptionnelle avec l’environnement. D’ailleurs, le passage au sans-fil éliminera votre peur d’endommager ou de déconnecter le câble pendant le concert. Néanmoins, en studio, vous pouvez très bien opter pour un micro filaire, car vous n’avez pas besoin de vous déplacer pour faire un enregistrement. De plus, les utilisateurs de ce type de micro n’ont jamais de problème de batterie ou de sélection de fréquence. Si vous voulez voir plus de modèles de Micro, suivez ce lien.

 

Choisissez correctement la directivité

 

La directivité permet de déterminer le comportement de la capsule en fonction de la provenance de la source. Vous pouvez choisir parmi ces sélections :

  • l’omnidirectionnel : le son capté par le micro provient de toutes les directions, c’est-à-dire qu’il assure une couverture à 360 °. Les sources captées peuvent provenir de l’avant, de l’arrière et des deux côtés ;
  • le bidirectionnel : le son capté provient de l’avant et de l’arrière de la capsule grâce à une membrane qui vibre dans deux directions opposées ;
  • l’unidirectionnel ou cardioïde : le micro capte uniquement la partie frontale à 180 ° environ ;
  • le supercardioïde ou l’hypercardioïde : le micro capte la source à avant et à l’arrière, dans une certaine mesure. Par contre, il rejette les sons latéraux. C’est le choix idéal si vous voulez concentrer la captation sur la bouche d’un ou de plusieurs acteurs ;
  • le canon ou le lobe : ce type de micro bénéficie d’une directivité renforcée et plus étroite vers l’avant. Il est souvent utilisé dans les reportages ou pour sonoriser une caméra à la télévision.

Vérifiez la sensibilité et le SPL

 

La sensibilité indique jusqu’à quel point le micro peut capturer le son le plus bas. Par contre, le SPL ou Sound Presure Level indique à quel point le micro peut capter le son le plus fort. Ces paramétrages sont très importants, surtout lors d’un enregistrement de scènes aux sons tonitruants. Par exemple, un micro SPL acceptable pourra capturer le son d’une explosion. De même, en réglant la sensibilité du micro au plus bas, vous pourrez écouter les murmures des gens sur scène.

 

Quels types de micros choisir ?

 

Il existe 3 principaux types de microphones utilisés pour la captation, à savoir :

 

Le micro dynamique

C’est le choix le plus prisé par les chanteurs live. À l’intérieur du micro se trouve une petite membrane mince qui bouge en fonction des ondes sonores qui la percutent. En se déplaçant d’avant en arrière, le diaphragme déplace en même temps une bobine, générant ainsi un champ magnétique. Celui-ci produit à son tour, un courant électrique dans le fil. La masse de la bobine mobile et de la membrane est assez grande par rapport à l’énergie contenue dans le signal acoustique. Il faut donc du temps pour mettre le diaphragme en mouvement. C’est pour cette raison que les micros dynamiques réagissent souvent mal à des fréquences élevées. Néanmoins, cela ne pose aucun problème pour la voix sur scène, car le détail du son n’est en général important que dans les studios. De plus, ce type de micro est très robuste, fiable et abordable.

 

Le micro à condensateur ou micro « statique »

Ces types de micros sont plus performants, mais plus coûteux et fragiles. Ils sont constitués d’une paire de plaques métalliques parallèles, dont l’une est le diaphragme. Cette partie est fixée sur le micro et se déplace au rythme des ondes sonores. Comparé à un micro dynamique, celui à condensateur produit moins de signaux électriques. Ainsi, il a besoin d’un préamplificateur pour ramener ce dernier au niveau normal. Il faut noter que ce préampli est directement intégré au micro et c’est pour cette raison qu’il nécessite une alimentation fantôme pour fonctionner. Par conséquent, les micros à condensateur sont moins présents lors des concerts.

 

Le micro à ruban

Le micro à ruban ressemble au micro dynamique. Cependant, au lieu d’utiliser un diaphragme, il se sert d’un ruban très fin suspendu entre 2 aimants. Le mouvement du ruban génère une onde sonore qui, à son tour, produit un signal électrique semblable à celui du micro dynamique. Ces types de micros sont reconnus pour leur son chaud et particulièrement naturel. Néanmoins, ils ne sont pas généralement le premier choix en raison de leur fragilité. Ils sont plutôt réservés aux professionnels et aux experts.

 

Quelle est la taille de capsule idéale ?

 

La taille de la capsule est déterminante pour un micro à condensateur. La réaction du microphone aux sources dépend de celle-ci. Si, par exemple, une tension de polarisation charge la capsule, un petit signal électrique se produit, décrivant ainsi l’onde sonore. Si vous voulez une plus fine coloration aux enregistrements, optez pour un microphone à large membrane. Par contre, choisissez un microphone à petite membrane si vous souhaitez une directivité plus précise sur l’ensemble des fréquences.