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Scan 3D : ces start-up qui veulent numériser l’humain

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Nombreuses sont les start-up à placer leurs pions sur l’échiquier de la numérisation 3D humaine, composante majeure du secteur de la réalité virtuelle et augmentée. GoGlasses fait le point.

 

L’avatar immersif a aujourd’hui une place indéniable dans l’évolution et l’amélioration des expériences en réalité virtuelle. Puisque le Social VR occupe une place de plus en plus importante, quelques sociétés s’attellent à rendre encore plus réel votre « vous » virtuel en développant des outils de scan 3D toujours plus performants. GoGlasses avait déjà évoqué plusieurs jeunes pousses en passe de devenir des références dans le milieu. D’autres compagnies ont également rejoint la course, et n’hésitent plus à employer les grands moyens, c’est-à-dire le scan 3D de corps humain, pour s’affirmer comme des leaders.

 

Il faut dire qu’une petite liste de domaines pourrait susciter un intérêt tout particulier à l’égard de cette nouvelle technologie. La communauté gaming, dans un premier temps : intégrer son propre avatar eu sein de jeux vidéo FPS (First Person Shooter) ou RPG (Role Playing Game) apporterait une sacrée touche de réalisme. Le monde du travail, dans un second temps : organiser un meeting ou une conférence dans un environnement immersif aux côtés des avatars de vos collègues. Ou encore, comme évoquer ci-dessus, le Social VR : discuter, partager ou rencontrer une autre personne (ou plutôt l’avatar de l’utilisateur) en réalité virtuelle. Bref, les idées ne manquent pas. L’occasion de vous présenter en quelques lignes les sociétés spécialisées dans ce type de numérisation.

 

8i

 

Entreprise fondée en 2014 à Wellington, en Nouvelle-Zélande, 8i a fait du scan 3D humain sa spécialité. Comment ? En recrutant des professionnels reconnus directement auprès de grandes sociétés, telles que Youtube, DreamWorks, Sony Computer Entertainment, Pixar, Valve Corporation, Microsoft Research ou encore Paypal et Nvidia. Autant de nouvelles recrues qui ont séduit les investisseurs. Une année après sa création, la start-up néo-zélandaise est parvenue à lever 13,5 millions de dollars. Efficace. Mais la jeune pousse ne s’est pas uniquement distinguée par ses employés de qualité. C’est en créant une nouvelle technologie de scan 3D, basée sur un système de champ lumineux, que 8i a réussi à se démarquer des autres. Deux caméras, ou plus, capturent une scène à des angles différents, à partir desquels le fameux « champ lumineux » sera créé.

 

Shining3D

 

La compagnie chinoise Shining3D est l’un des leaders dans son domaine : 13 ans d’existence (fondée en 2004) et une réputation qui a aujourd’hui traversé les frontières. En 2015, le groupe a annoncé l’ouverture d’une filiale aux Etats-Unis, tout en présentant ses ambitions financières pour les prochaines années à venir. À savoir récolter 70 millions de dollars pour investir ou fusionner avec d’autres firmes. Shining3D est principalement populaire pour son scanner 3D portable, l’EinScan, décliné en une version professionnelle baptisée EinsScan-Pro+. Ce dernier propose 100 lignes de captures de données (au lieu de 7) et une vitesse de balayage plus rapide de 760 %.

 

Uraniom

 

Se scanner soi-même pour créer son avatar personnalisé. C’est l’objectif de l’entreprise Uraniom, positionnée sur le créneau des jeux vidéo en réalité virtuelle et réalité augmentée. Le processus de capture s’effectue en trois étapes : numérisez-vous à l’aide de leur logiciel à partir d’un smartphone, transférez les données dans leur plateforme web puis importez l’avatar dans les jeux vidéo partenaires de la compagnie et compatibles avec les moteurs Unity, Unreal Engine et Babylon JS. Plusieurs titres se sont déjà intéressés de près à cette technologie made by yourself, The Witcher 3 et EA NBA 2K16. À voir si des jeux comme Fifa et Call of Duty pourraient jeter leur dévolu sur Uraniom, pour intégrer les avatars de ses utilisateurs en lieu et place des joueurs de football et soldats.

 

Creaform

 

Rachetée par Ametek 2013, entreprise américaine de fabrication d’instruments électroniques, Creaform a elle aussi développé un scanner 3D portable, intitulé Go!Scan 3D, et réputé pour son large champ de numérisation. L’édition supérieure, le Go!Scan 3D 50, se veut encore plus performant. Si l’appareil a d’abord été privilégié pour le domaine médical et du design, il est désormais utilisé pour scanner entièrement des corps humains pour la réalité virtuelle et réalité augmentée.

 

Occipital

 

Pour les fins connaisseurs du secteur, Occipital ne vous est pas étranger. Pour les néophytes, rien de mieux qu’un petit récapitulatif : fondée en 2008, Occipital est à l’origine du casque de réalité mixte Occipital Bridge, qui numérise et transcris en direct l’environnement dans lequel vous vous trouvez. Son secret ? Structure Sensor, un module uniquement compatible avec les devices iOS, également capable de capturer en trois dimensions un homme, une femme ou un enfant. La firme n’en serait pas là sans une levée de fonds de 20 millions de dollars.

 

Wolfprint 3D

 

La compagnie estonienne Wolfprint 3D a l’ambition de numériser des corps humains utilisables ensuite dans des jeux vidéo en réalité virtuelle. La firme européenne a récemment reçu un coup de pouce de 500 000 dollars dans le cadre d’une campagne de financement participatif. Wolfprint 3D a déjà numérisé un total de 5000 personnes et compte poursuivre ses efforts. Mais toute cette belle technologie à un coût : comptez 8000 dollars pour le scanner.